Petits crimes conjugaux

de Eric Emmanuel SCHMITT
Mise en scène de Jean-Claude Daspremont
SAISON 2011

L’intrigue

« Petits  Crimes Conjugaux », écrit en 2003, nous permet d’entrer dans l’intimité du couple, Gilles et Lisa, marié depuis quinze ans !

Une   chute accidentelle vient, malheureusement,  bouleverser leur vie… en rendant   Gilles amnésique. Après   un séjour à l’hôpital,  le voilà de retour chez lui, puisant dans ce qui lui   reste de souvenirs pour   tenter de reconstruire son passé et découvrir l’homme qu’il était encore… quinze   jours plus tôt. Et   qui pourrait le mieux l’aider à renouer les fils de son histoire que Lisa, son   épouse ?

Gilles   va donc découvrir son vécu à travers les propos , le témoignage et les souvenirs   évoqués par sa femme : auteur   de romans policiers , bon mari , bon amant,  il aurait aussi des théories sur   tout, notamment sur l’amour …auquel   il a d’ailleurs consacré un livre intitulé : « Petits Crimes Conjugaux »

Mais   connaît-on jamais réellement celui ou celle qui partage notre   vie ? Quelle   est la part de manipulation, de jalousie, de non-dits, de mensonges, d’usure, de   confiance et d‘hypocrisie qui   sous-tendent les relations du couple comme les relations humaines ? Que   s’est-il réellement passé le jour de   l’accident ? De   révélation en révélation, le spectateur va se retrouver plongé dans   l’affrontement de deux fins limiers  bien décidés à percer les secrets de   l’autre, voire   à le manipuler , pour en sortir victorieux ! Dans   cette spirale infernale riche d’émotions , quelle est  leur solution pour   parvenir à la vérité ?

« Et  si l’amour commençait une fois que l’on n’est
plus amoureux ? » –
Eric Emmanuel  Schmitt

Distribution

Lisa : Magguy Deville
Gilles : Jean-Claude Daspremont

Mais encore…

Mise en scène SupervisionRéalisation des décors : Réalisation des PeinturesRégie Son et Lumière: Jean-Claude Daspremont.Thomas DelvauxJean De Geeter, Jojo Henry, Jojo Orio.Carine Van den ElsenLes techniciens

de la Maison de la Culture de Namur

du Centre Culturel Régional de Dinant

Jean DE GEETER

La presse

« Les dialogues, d’une finesse  remarquables,  sont riches en répliques qui fusent et s’entrechoquent comme une balle de ping pong. »

«Une  intrigue, habilement écrite, qui décortique les paradoxes et les manipulations  des relations humaines. Un suspense étonnant sur le couple  à la recherche de son équilibre hormis tous   les mensonges, toutes les hypocrisies et tous les   silences… Des acteurs qui tentent, à tour de rôle, de convaincre les spectateurs qu’ils détiennent LA vérité tout en livrant avec  justesse les enjeux du texte. »

« Un moment d’évasion, une plume que j’adore, un énorme coup de   cœur ! Au final, une pièce passionnante , palpitante,  émouvante, drôle et d’une grande  intensité ! »

L’auteur : Eric Emmanuel Schmitt

1) Sa Jeunesse

Le 28 mars 1960, Eric Emmanuel Schmitt naît à  Sainte-Foy-lès-Lyon en France. Enfant, la pièce « Cyrano de Bergerac » d’E.Rostand le bouleverse jusqu’aux larmes. .Le Théâtre deviendra sa passion et , dès seize ans, il décide de se lancer dans l’écriture théâtrale.

2) Sa Formation

Agrégé de philosophie en 1985, il enseignera d’abord à Saint Cyr, puis terminera sa thèse de doctorat « Diderot et la métaphysique » en 1987. En 1989, lors d’une expédition au Sahara, il constate que  «Tout est justifié».

3) Sa carrière d’écrivain et dramaturge …mais aussi de dialoguiste, scénariste et réalisateur

Sa première pièce, La Nuit de Valognes, a été créée avec succès en septembre 1991 à l’Espace 44 à Nantes. Sa deuxième pièce, Le Visiteur, obtient trois prix lors de la Nuit des Molières 1994. Il décide alors de se consacrer entièrement à l’écriture et quitte son poste de maître de conférence en philosophie.

En 1994, il publie son premier roman « La Secte des Egoïstes » et reçoit le Prix du premier roman de l’Université d’Artois .

En 1997, la pièce « Variations Enigmatiques » est créée au Théâtre Marigny, à Paris avec Alain Delon et Francis Huster comme comédiens principaux, dans une mise en scène de Bernard Murat. Suivra « Le Libertin », dont le film est sorti au cinéma en mars 2000 . Notons encore  « Frédérick ou le boulevard du crime » en 1998, « Hôtel des deux Mondes »en 1999, « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » en 2001 , « Oscar et la Dame rose »  en 2002 interprété par Danielle Darieux , Jacqueline Byr et adapté pour le cinéma en 2009 avec Michèle Laroque dans le rôle de Mamie Rose.

En 2003, la pièce « PETITS CRIMES CONJUGAUX » remporte un vif succès au Théâtre  Edouard VII, à Paris, avec Charotte Rampling et Bernard Giraudeau dans les rôles de Lisa et Gilles, mis en scène par Bernard Murat. Depuis, cette pièce a été jouée dans plusieurs pays enthousiasmant, à chaque fois, son public et a obtenu le  Prix de La Sélyre – Fiction.

Suivront une autobiographie musicale de Wolfgang Amadeus Mozart en 2005, le recueil « Odette Toulemonde »en 2006 et  «  La tectonique des sentiments » en 2008.

Installé à Bruxelles depuis 2002, il a obtenu la naturalisation belge en 2008. Parmi les auteurs francophones contemporains les plus lus , ses pièces sont jouées et traduites partout dans le monde. Nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, il recevra, de l’Académie Française, le Grand Prix du Théâtre pour l’ensemble de son œuvre.
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